Ce livre a été conçu dans les années ’70 en vue de servir de base culturelle pour l’enseignement de la langue française dans un contexte nord-américain. Niveau de troisième année universitaire, autour d’une culture comparée française-américaine, a pour but de faire parler les étudiants sur une thématique donnée. Dans ce premier volume, nous passons de l’éclectisme et de l’humanisme créaculturel aux chocs des cultures, aux réactions interculturelles à la notion de classe, aux détentes et loisirs.
Éditeur : Philadelphie et Didier Canada, Montréal, 1971. 227 pp.
ISBN : 0-8384-2761-8
Pour commander cet ouvrage, contacter: cmc@yorku.ca
Critique
Le critique approuve la méthode d'Hédi Bouraoui qui part de la « culture française actuelle » pour expliquer l'histoire de la civilisation française. On a généralement tendance à faire le contraire. Il trouve tout particulièrement intéressants les chapitres consacrés à l'étude comparative des cultures française et américaine. Marcus Allen, « Créaculture I et II » CLA Journal revue de la College Language Association, XV, n° 3, mars 1972.
Article important sur l’un des principes fondamentaux de la pensée humaniste d’Hédi Bouraoui, fondée sur la nécessité de l’échange interculturel. Créaculture, estime Sabiston, est un ouvrage expérimental et innovateur. L' approche iconoclaste de l'auteur « may put some flesh on the skeleton of the “New Man” as world citizen and suggest the present intellectual and moral openness to, and appreciation of the unity and diversity of the human experience. […] it is much more than a learning tool combining elements of language and culture : it embodies a whole philosophy of human development, of the tension between individualism and cultural conditioning which makes the interplay between man and his milieu so fascinating ». Dans son analyse, Sabiston met en lumière le concept de la culture qui est à l'origine de cet ouvrage et elle le compare à celui de Matthew Arnold. In examining other cultures, the "shock of recognition" is often accompanied by a shock of non-recognition. Professor Bouraoui's open-ended, open-minded, often controversial program is a heartening sign that the Arnoldian sense of ‘cultural relevance’ is not dead, but can even profit from a contemporary strain of academic ‘anarchy’ to heighten and intensify our awareness of the multi-faceted human expérience. » Elizabeth Sabiston, « Cultural Relevance and Academic Anarchy: A New Role for the Humanities », Journal of Popular Culture, VIII, été 1974.