La femme d’entre les lignes

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Non seulement l’auteur y propose un remède aux vicissitudes de l’amour, mais il incite le lecteur à découvrir son héroïne, Lisa, entre les lignes. Démarche curieuse qui fait se poser des questions au lecteur : comment accéder aux blancs de la page, au non-dit ? Quelle est cette « recette » d’amour nouveau ici proposée ?

La Femme d’entre les lignes apparaît comme un roman initiatique si captivant que sa lecture ne souffre pas d’interruptions. Le lecteur, fasciné, passe ainsi sans transition du passé au présent, du rêve à la réalité, d’un personnage à l’autre, sans heurts ni difficultés. Avec une virtuosité époustouflante, ce texte l’entraîne dans les arcanes d’une histoire d’amour insolite, aux frontières imprécises et à l’absence de temporalité teintée d’onirisme. On ne peut qu’être interpellé par l’intensité et la profondeur de ses thèmes qui démontrent, de la part de l’auteur, une remarquable connaissance de soi et de l’autre.

 

Éditeur: GREF, Toronto, Canada, 2002. 160 pp.
ISBN: 0-921916-70-1
Pour commander cet ouvrage, contacter : Éditions du GREF, Centre Universitaire Glendon, Universite York 2275, Avenue Bayview, Toronto, Ontario, Canada M4N 3M6 http://gref.avoslivres.ca/

 
Critique

"La Femme d'entre les lignes constitutes a reflection on art, denounces and at the same time celebrates its own fictivity by framing its love story in a postmodern world in quest of order while coping with chaos, like the ancient Greeks, Trojans, Romans, and Carthaginians." Elizabeth Sabiston, The Muse Strikes Back, Human Sciences Monograph Series, Sudbury, 2005.

« La Femme d’entre les lignes est un dévoilement, une révélation progressive, une enquête sur les chassés-croisés amoureux du romancier qui prône une sensualité joyeuse, qui se promène, un pied dans la vie, l’autre dans l’artifice, à la lumière des crépuscules, sous la neige ou au soleil, dans les rues et les places italiennes, avec leurs fontaines, leurs somptueuses demeures et leurs statues, qui exhalent un certain art de vivre, un certain hédonisme, bref, une « certaine idée » de l’Italie. » Giuseppina Igonetti, Perspectives critiques : l’œuvre d’Hédi Bouraoui, Human Sciences Monograph Series, Sudbury, 2006.

« L’écriture d’Hédi Bouraoui n’a pas l’ambition de décrire la réalité mais plutôt celle de faire vivre au lecteur les émotions des personnages grâce à une langue connotative qui donne à voir, une écriture qui se fait physique par moments grâce à des jeux de sonorités. . .» Nicola D’Ambrosio, Rivista di Studi Canadesi, 17, 2004.

« La Femme d’entre les lignes, quel beau et signifiant titre qui nous annonce déjà tant de suggestions et de nuances ! Il y a du secret en elle. Tout ce soi-disant roman . . . sera un long dévoilement. Il faudra constamment le lire entre les lignes, car il semble que l’auteur veuille le texte plus fort que le personnage. . . . Il s’agit d’une constante célébration de l’écriture. » Cécile Cloutier, Perspectives critiques : l’œuvre d’Hédi Bouraoui, Human Sciences Monograph Series, Sudbury, 2006.

« Nous savons alors que ce roman d’amour n’en est pas vraiment un, sauf à considérer qu’il s’agit d’un jeu engageant plus que le cœur, vers un au-delà du sentiment où la vérité appartient aux mots qui la disent. . . . L’habileté d’Hédi Bouraoui est de passer d’un registre à l’autre, de sauter d’une ligne à l’autre, laissant dans l’intervalle l’espace de notre liberté. » Jean-Max Tixier, Perspectives critiques : l’œuvre d’Hédi Bouraoui, Human Sciences Monograph Series, Sudbury, 2006.